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Ce travail constitue le second volet du plan d’action global proposé par Frédéric Boyenga Bofala pour sortir la RDC de l’impasse politique relancer et achever le processus démocratique et électoral. Pour l’auteur, la réussite du dialogue national est un impératif pour la stabilité de la RDC. C’est pourquoi face à l’échec des efforts entrepris par la facilitation internationale pour la mise en œuvre d’un dialogue véritablement crédible, constructif et inclusif, Frédéric Boyenga Bofala entend relancer l’initiative du dialogue mais cette fois, dans un cadre strictement national. Quelque soient les rancunes respectives, les Congolais doivent maîtriser leur destin et pour cela il faut que les Congolais parlent aux Congolais.

C’est pourquoi, conscient des conséquences tragiques d’une conflagration du pays qui résulterait des affrontements entre l’activisme conservateur de la majorité et l’actionnisme émotionnel de l’opposition, l’auteur fait appel aux anciens. Il propose la mise en place de la Geronsia, un Conseil National des Anciens pour la facilitation et la coordination du Synode national sur la relance et l’achèvement du processus démocratique et électoral en RDC. Ce Conseil aurait pour mission d’organiser un pré dialogue afin d’apaiser et de normaliser les relations entre les hommes politiques, puis d’organiser ce dialogue ultime et éclairé que l’auteur nomme Synode.

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Sous le voile de l’impasse politique liée à la question de la révision constitutionnelle de l’article 220, se cristallise une profonde et dangereuse crise politique et institutionnelle, conséquences des incongruités conceptuelles et rédactionnelles de la Constitution adoptée par le Peuple congolais en 2006. C’est pourquoi, cette impasse politique méritait une réflexion plus large. Cette réflexion a pris la forme de ce Plan d’action pour débloquer de manière responsable la situation politique en RDC pour relancer et achever le processus démocratique et électoral en RDC. Le processus démocratique et électoral en RDC est en effet bloqué. Dans ce contexte, les élections présidentielles de 2016 risquent de devenir source de nouvelles tensions et de conflits dont le pays ne se relèvera pas. Dans ces conditions, la RDC ne peut pas aller aux élections. Le pays doit d’abord passer par une phase de réformes très profondes des institutions et donc du système constitutionnel et politique. Les Congolais doivent pour cela s’entendre, au-delà des querelles partisanes, sur un nouveau modus vivendi politique autour du thème de l’intérêt supérieur de la nation et de l’unité nationale. Tel est l’esprit du plan d’action de F. Boyenga Bofala. Dans ce plan, l’auteur fixe un objectif, trace le contour des réformes à faire pour atteindre cet objectif et définit la méthode pour réaliser les réformes.

Ainsi, pour mettre fin au cercle vicieux des concertations politiques, permettre au Président de la République une sortie honorable dans un climat apaisé, maintenir la cohésion nationale et assurer la sécurité et la stabilité de notre pays, Frédéric Boyenga Bofala propose une séries de réformes dont il estime qu’elles doivent être expliquées pour susciter le consensus, faire l’objet d’un accord par une coalition pour la réforme, une coalition réunie dans le cadre d’un dialogue fédérateur, un Synode national sur la relance et l’achèvement du processus démocratique, et être enfin pilotées par un gouvernement de salut public. Cet accord porterait sur la création d’un Suprême Conseil Constitutionnel des Sages de la République, la nécessité d’un recensement général de la population, l’adoption d’un moratoire électoral, le rétablissement du scrutin à deux tours pour l’élection du président de la République, l’adoption d’un moratoire sur la décentralisation, la mise en place des fondements d’une véritable réconciliation nationale et l’impérieuse nécessité d’une entente cordiale avec le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi et le Sud Soudan pour une réussite totale du processus démocratique et électoral à l’Est de la RDC.

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Dans ce nouvel ouvrage, Frédéric Boyenga Bofala propose à la communauté internationale, aux Congolais et à tout les peuples de la région et de l'Afrique centrale un Plan d’action global de cinq ans pour sortir de la crise des Grands lacs. Il s’agit de mesures concrètes pour rétablir la paix à l’Est de la RDC, épicentre de la crise des Grands lacs, mais aussi d’ébaucher un avenir commun pour les peuples de la RDC, du Rwanda, de l’Ouganda, du Burundi, de la Tanzanie et du Sud Soudan. Dans cette perspective et compte tenu de la nature singulière du conflit sur le terrain, l’auteur propose au Conseil de sécurité de l’ONU d’inscrire la fin de la crise des Grands lacs à son ordre du jour en adoptant une nouvelle stratégie d’ensemble plus solide et plus intelligente qui dépasse la dimension de l’actuelle MONUSCO, afin de mettre en place la nouvelle « Mission des Nations Unies pour le règlement définitif et général de la crise des Grands lacs » et d’aboutir à la signature d’un Pacte de renonciation à la guerre comme instrument de politique nationale.

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Dans cet ouvrage de 201 pages publié chez Publisud à Paris, l’auteur expose un projet sur la stabilisation politique et sécuritaire du Congo : condition sine qua non pour sa reconstruction.

En se posant d’emblée la question de savoir si la République démocratique du Congo est vraiment condamnée au déclin politique, ou même à sa disposition programmée, l’auteur du livre « Au nom du Congo Zaïre et de son peuple. Et de tous ses morts…», Fréderic Boyenga, expose ensuite un projet sur la stabilisation politique et sécuritaire du Congo : condition sine qua non pour sa reconstruction.

Ce docteur en droit international et européen n’a pas cherché à retrouver tous les problèmes qui empêchent le Congo à retrouver sa stabilité afin de pouvoir amorcer sa reconstruction. Il a plutôt choisi les thèmes qui l’ont paru fondamentaux pour éclairer la réalité actuelle, fixer des repères et esquisser des solutions. Ces thèmes sont au nombre de trois. Le premier thème traite de la mise en place d’un processus viable de stabilisation politique et d’émancipation démocratique, économique et sociale en République démocratique du Congo ; le deuxième est relatif au règlement définitif de la crise des Grands Lacs pour le rétablissement et le maintien de la paix et de la sécurité dans la sous-région, la pacification totale et la stabilisation du Congo. Enfin, le troisième concerne la relance du processus global de l’intégration régionale. Ici, l’auteur, Fréderic Boyenga, formule des propositions pour la mise en place d’un partenariat confédéral régional. Ces trois thèmes sont liés entre eux et forment un Acte unique contenu dans un plan quinquennal sur la stabilisation du Congo Zaïre qu’il propose au peuple congolais.

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Il n'existe pas de plus grande douleur au monde que la perte de sa terre natale, que l'effondrement de sa patrie et l'humiliation de sa nation.

Rien ne m'a autant affecté que la débâcle militaire et l'écroulement de la République au Congo-Zaïre depuis 1996, que la victoire aujourd'hui du Rwanda sur la République Démocratique du Congo et d'être ainsi entré en politique justement dans une période où la vie de mes compatriotes est marquée par la tristesse, l'accablement, le désespoir, voire la déréliction. Une période dure où notre beau pays poursuit son pèlerinage de la pauvreté, de la misère la plus sévère, la plus humiliante de notre histoire souveraine.

L'amour que j'avais pour notre espace régional s'était transformé en un ressentiment contre les auteurs de cette ignominie. Les événements ont démontré qu'il a bien existé une coalition contre notre patrie, une conspiration régionale contre la nation Congo-Zaïroise. Sinon comment peut-on expliquer que des Etats frères comme le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi puissent avoir l'audace de s'attaquer au Zaïre, mettre à genoux notre peuple et humilier ainsi notre patrie? Comment gagner une guerre alors que nos soldats démoralisés par leur situation sociale et professionnelle misérable et atteints psychologiquement par de fausses accusations de complicité avec les génocidaires hutus, pleuraient avec amertume à l'idée des morts rwandais qu'ils allaient faire tandis que les chefs de guerre rwandais dopés par l'amour sacrificiel d'une " cause ", pleuraient, eux, à l'idée des morts zaïrois qu'ils n'allaient pas faire ? Effusions altruistes de la " belle âme " face au réalisme sans perspectives du cynisme politique.

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Le pouvoir politique ne repose pas sur l'illusion qu'il crée, mais sur l'espérance qu'il incarne et qui peut, elle, être illusoire sans un projet de société viable, sans un contrat social sacré et réfléchi, sans un véritable pacte républicain.

Au seuil du 21ème siècle, le constat que nous avons tiré de la situation politique du Congo- Zaïre incline à beaucoup d'inquiétudes.

Aucun parti politique n'a porté à l'attention du peuple un projet de société cohérent, dynamique et global c'est-à-dire un idéal et des valeurs clairement affirmés, des programmes, des plans et des stratégies concrètes de changement et de reconstruction portés par une culture nouvelle.

Le 30 juin 1960, le Congo-Zaïre se libérait du joug colonial. Après plus d'un demi-siècle de colonisation, dans les années incertaines qui précédèrent l'accession à la souveraineté et les années de turbulences qui la suivirent, le pays a vécu une période difficile et confuse qui a vu notamment la disparition tragique du plus illustre des pères de notre indépendance : le Premier ministre Patrice Emery Lumumba.

En 1965 s'ouvre un nouveau chapitre de l'histoire du pays. La prise du pouvoir par le Président Mobutu semble marquer la fin du chaos. Un Etat fort est instauré, qui prétend régler tous les problèmes. La population est habilement encadrée, l'opposition muselée, l'unité du pays restaurée, et le Congo-Zaïre entend se poser, sur la scène internationale et africaine, comme un interlocuteur estimable. Quarante ans après son accession à la souveraineté, l'écroulement du Congo-Zaïre est très dur et terrible.

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La République du Congo-Zaïre (actuellement République Démocratique du Congo) est, aujourd’hui, un Etat envahi et occupé par ses voisins du Nord-Est (le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda), en violation flagrante des règles pertinentes du droit international, notamment l’article 2 § 4 de la Charte de l’Organisation des Nations Unies (ONU), qui interdit à ses membres de recourir à la force armée contre l’indépendance et/ou l’intégrité territoriale d’un autre Etat. En effet, la présence de ces Etats sur le sol du Congo- Zaïre est incontestablement un véritable acte d’agression, au sens de la Résolution 3314 de l’Assemblée Générale de l’ONU, et de violation prima facie des règles de la coexistence pacifique et d’entretien des relations amicales entre les Etats ainsi que du principe de l’uti possidetis juris, garantissant l’intangibilité des frontières internationalement reconnues. En dehors des forces armées d’invasion et d’occupation, il faudrait également souligner que d’autres Etats africains, appelés au secours par le régime au pouvoir à Kinshasa, sont encore présents au Congo-Zaïre. Au total, six Etats étrangers se sont illégalement implantés, directement ou indirectement, sur le territoire national (l’Angola, le Burundi, la Namibie, l’Ouganda, le Rwanda et le Zimbabwe).

La présence continue de ces forces militaires et paramilitaires étrangères constitue une menace grave à la paix, la sécurité, la stabilité et le développement de la Région des Grands-Lacs en particulier et, de l’Afrique centrale et de l’Est tout entière, en général. Qui plus est, cette présence porte atteinte à l’exercice, par la République du Congo-Zaïre, de sa souveraineté effective.

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